Les poèmes d'Ailen

 

Trop de poussière

 

Croisière

 

Encre humide

 

Le mouchoir

 

La pluie

 

Haut 

Trop de poussière dans les rayons de soleil qui transcendent les persiennes

Bruits trahis

dissonances des murmures et des hurlements

Il faudrait un jardin en foison de pétales

légers et transparents de présence première

pour que l'enfance naisse encore

vierge de doutes.

 

Haut 

CROISIERE

Allongé

Un fleuve lit le paysage

La mouette

en accent léger

trace l'histoire d'un nuage

Un bateau

trace un paragraphe

que le temps murmure

Chaque écluse est parenthèse

La vie se baigne dans la paume du soleil

 

Haut 

ENCRE HUMIDE

 

Un homme

Presque nu

cils desséchés

doigts trempés de larmes

essayait de tracer une vie sur le tronc d'un platane

L'écorce

récalcitrante

déchirait ses paumes

 

Au matin sa silhouette épousa la brume

 

Haut 

 

LE MOUCHOIR

 

Il était tard

quand j'ai trouvé ce mouchoir sec

abandonné sur une rive

près de la retenue des eaux

 

J'ai entendu ta solitude

alors j'ai fermé les rideaux

 

C'est un peu tôt

pour déjà tirer les brouillards

creuser la neige

Le printemps viendra

 

Mais plus tard

 

Je garde ici ce mouchoir sec

pour accueillir

les fleurs séchées de tes rocailles

 

Lorsque tes mains déborderont de souvenirs

que pourra chanter l'avenir.

 

Haut 

Tombée dans une vie

Tombée dans un feu

Sans me faire mal...

Et la pluie m’apaise

dès que je le quitte

Et la pluie m’ennuie

dès que je l’éprouve.

     

Ailen

Haut 

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