L'écriture chinoise

Le chinois est une langue à tons. Chaque syllabe est pourvue d'un ton qui lui confère des significations différentes. Les mots sont pour la plupart monosyllabiques ou dissyllabiques. A chaque syllabe correspond un caractère, appelé " idéogramme " qui n'est pas alphabétique . L'écriture chinoise est, par conséquent idéographique: à chaque signe correspond une idée.

C'est aussi une langue monosyllabique. Ainsi, chaque mot ou morceau de mot a une seule syllabe, donc, un seul symbole.

Mais il y a des mots composés de plusieurs idées. ( Ainsi «université» s'écrit «lieu-haut-savoir».)

  L'ère des réformes des années 1980 a entraîné une évolution linguistique qui se traduit par une impressionnante éclosion de néologismes, mais aussi par la réapparition de mots et expressions qu'on croyait disparus, mais dont le sens est tout différent de celui qu'on leur connaissait.

Les néologismes sont d'excellents indicateurs des évolutions sociales, économiques, politiques et culturelles : termes liés au monde des affaires, emprunts linguistiques de l'étranger, influence du cantonnais qui renvoie au rôle joué par Hong Kong, humour politique, jeux de mots tournant en dérision des expressions officielles, signalant l'apparition d'une distance entre le discours officiel et la mentalité d'une population qui n'est plus dupe.

Il semble facile d'apprendre à lire cette langue, car les symboles sont une valeur de dessin souvent. Mais la chose se complique quand on veut écrire et qu'on doive maîtriser 3000 signes de base. De plus les claviers sont assez particuliers... Pas question de coder ça sur 7 ou 8 bits avec des codes ASCII. Un des avantages de cette écriture est qu'elle note les idées pas vraiment bien les sons , donc, on peut se faire comprendre presque partout en Chine en griffonnant les symboles même si notre dialecte ou langue est différente de celle de notre interlocuteur.

 

Eric

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