Les poèmes de Louise

Aux mille mots

 

Tendre amour

 

Petite fleur

FEU, BLOND FEU

 

Mystère de la nuit

 

Coulisse

CHEZ TOI

TENDRE AMOUR

 

Mon bel amour, mon tendre ami,

Toi qui d'un mot mon coeur ravit,

Toi qui d'un cri mon coeur pâlit,

Voici deux mots et tout est dit.

Mon bel ami, mon tendre amour,

Il n'est de nuit, il n'est de jour,

Je me souviens, où ton coeur sourd,

De mon jardin, faisait le tour.

Mon tendre amour, mon bel ami,

Joie de mes jours, mon doux chéri,

Il n'est de temps qui nous unit

Que temps présent, brève alchimie.

Louise

Haut

PETITE FLEUR

Tête couronnée de nos champs,

Au corps étroitement gainé

Et aux pétales dentellés,

Même secouée par le vent

Ou saoûlée par trop de soleil,

Tu sais distraire nos veilles.

Ta rouge corolle tremble

Sous un corps velu de bourdon

Venu puiser, sans permission,

Le fin nectar de ton temple.

L'aube te surprend à épier

Un bouquet sur la cheminée...

 

Louise

Haut

Mystère de la nuit

Où seul le colibri

S'enivre du nectar

D'une étoile endormie

 

Silence de la nuit

Où bruissement d'aile

Et friselis font peur

Aux bourgeons nouveaux-nés

 

Séduction de la nuit

Où luciole et grillon

Marquent la cadence

Au bal des papillons

 

Louise

 

Haut

COULISSE

Un amour impatient,

En coulisses tremblant;

Sous un soleil patient,

Un autre s'essoufflant.

 

Un amour transparent,

Sans point ni virgule,

Se donner espérant,

Sans maints préambules.

 

Un amour impatient,

Pur et sans ornements,

Sous un soleil patient,

Attend son prétendant

 

Louise

 

Haut

CHEZ TOI

Il fait bon chez toi

Quand veille l'amour

Qui te lie à moi.

Il fait beau chez toi

Quand l'astre du jour

Me confie sa loi.

Il fait doux chez toi

Et chante mon coeur

Cet air mille fois.

Il fait chaud chez toi,

Silicieux bonheur

Niché sous ton toit.

On est bien chez toi,

Et tisse ta vie

D'un blanc fil de joie.

On est deux chez toi,

A nouveau réunis

Dans la même voie...

Louise

FEU, BLOND FEU

Un blond feu, de ses longs doigts

Bleutés, chatouille le bois;

De petite fenêtres

S'allument et rougissent un peu.

J'ai méconnu tes chauds doigts

Et mon corps est aux abois.

Il désire renaître,

Se consumer sous ton feu.

Blond feu, caresse mon coeur,

Fais-le rougir de bonheur,

Viens lui prendre sa pâleur

Lui soutirer sa rancoeur.

Blond feu, caresse mon coeur,

Fais-le bondir de bonheur;

Prodigues-lui ta chaleur,

Donnes-lui ta saveur.

Louise  

 

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