Le Noel de Catherine

 

Origine des CAROLS:

LES FETES DE NOEL (acrostiche)

décembre

EPIPHANIE

Origine des CAROLS: (CHANT en Polonais )

Bien sûr nous savons que le pape se prénomme Karol .

En fait les Carols Polonais de Noel sont tous anonymes, et ont été composés par le peuple .

Leur origine remonte au 14eme siècle, bcp au 16eme et 17eme. « Turlough O' Carolan » s'en inspira pour ses ouvres a la harpe au 17eme siècle .

http://www.contemplator.com/carolan/ Allez-y, vous retrouverez les rythmes de Noël déjà !

Le Carol Polonais est essentiellement un chant populaire, ce qui lui donne son caractère national.

Les mélodies sont très polonaises d'esprit : gaies, tendres, et même humoristiques, typiques du paysan ou du montagnard polonais.

Il comportent une poésie inconsciente de la terre . L'enfant Jésus, pauvre et sans maison, né dans une étable, entouré d'animaux domestiques familiers, s'adresse au cour et a l'imagination des peuples .

On divise les Carols de Noël Polonais en 3 catégories !

Religieux :

parmi les plus profonds et les plus beaux de tous les hymnes Polonais, doivent leur origine aux moines habitant les cloîtres .

Légendaires :

basés sur les livres Apocryphes, contiennent de nombreuses légendes et de détails dont la provenance historique ne peut être retracée . Donc l'Eglise, ne les accepta pas, mais ils attirèrent les foules aimant chanter les merveilles de la nature, les bergers adorant « l'enfant » et les animaux qui parlent .

Imaginatifs : doivent leur origine a des gens de naissance humble, qui relatèrent l'histoire de la Nativité en utilisant des paysages familiers . Ainsi Bethléem devint un village Polonais et Jésus nacquit en Pologne ! Ces chants contiennent souvent de simples rythmes de danses (Krakowiak) et la Mazurka et on les appelle des chants de Bergers .

 

En résumé, bcp de carols étaient des poèmes, mis en musique plus tard.

Un Carol est un chant qui parle de la naissance de Jésus : « Douce Nuit » est un carol mais « Vive le Vent » n'en est pas un !

J'ai traduit divers articles pour en faire un seul !

Cath

Haut

décembre

Un chemin tortueux,

Au loin une rivière,

Des formes qui cheminent,

Une femme fatiguée,

Un homme encore jeune mais barbu à souhait,

Une nuit de décembre,

Le tableau est jeté !

 

La femme sur le dos d'un âne

Semble ne plus tenir tant elle a donc marché !

L'homme la réconforte mais voudrait bien trouver,

Pas trop loin et très vite,

Une grange pour se reposer !

 

Rien en vue, et la nuit,

Aux étoiles filantes,

Envoie des signes aux rois

Qui de loin les comprennent !

 

Ils marchent, l'homme, la femme sur le dos de l'âne,

Ils cherchent du regard et, soudain, attirés,

Ils découvrent une étable,

Depuis bien des années semblant abandonnée.

Là l'homme ses regards de partout, jette,

Ils pourront tranquilles, la nuit y passer !

 

Mais la femme est faible, son ventre crie du mal,

IL semble que l'événement attendu pour plus tard,

Vienne à terme ce soir de décembre glacé !

L'homme la prend dans ses bras et l'allonge,

Sur la paille de l 'étable, là, bien emmitouflée.

Du fond sombre de ce havre, tout à coup on distingue,

Un boeuf bien vieux mais encore droit sur ses pattes,

L'âne d'ailleurs va vers lui, pour faire connaissance,

Ils semblent bien s'entendre, car leur fourrure est dure,

Et leur souffle puissant !

Sans même se concerter, ils commencent à souffler,

Pour r échauffer la femme à demi gelée !

L'homme aux habits marrons l'allonge sur la paille,

Et n'attend pas longtemps avant que de ses entrailles

Ne sorte un cri strident, connu de tous les pères,

Un enfant est donc né ?

L'âne et le boeuf de concert se remettent à souffler,

Car il ne s'agit pas que le « petitou* » s'enrhume !

Il est déjà par elle bien emmailloté,

Et il ne crie déjà plus, comme déjà consolé.

 

Dans le ciel une étoile plus fort s'est mise à briller,

Et les hommes sages au loin ont commencé à marcher,

Ils doivent suivre le chemin, par cette astre indiqué,

Et arriver enfin au pays si gelé !

La route sera dure et ils hâtent donc le pas,

Mais malgré leur allure,

Il seront en retard !

 

Peu importe, car tout à coup,

De tout le voisinage,

Des gens accourent en foule,

Comme si prévenus

D'un événement sacré !

 

Un meunier s'empresse à son four

Pour faire du bon pain,

Et le pêcheur s'en va déjà de bon matin

Voir si il peut prendre

Quelque gardon bien frais !

 

Un couple de petits vieux

Se donnant des mains fripées,

Marchent très lentement,

Pour sur la neige ne pas glisser !

 

Un homme à sa fenêtre crie sans cesse : « IL est né ! »

Gesticulant des bras, ravi on ne peut plus l'être,

Il appelle le peuple à vite se rapprocher.

 

Le curé du village en haut sur la colline

Fait sonner la « Marie », grosse cloche d'airain,

Qui ne sert presque plus,

L'endroit n'est pas très habité !

Mais en cette nuit de decembre glacée,

Du monde, il y en a sur les chemins d'Egypte,

A Bethléem ils vont, ou bien dans « lou pais **!

Où que se passe la scène,

Elle, depuis se promène,

Dans le monde partout,

Un certain soir d'hiver,

Un beau soir de décembre glacé,

Car en ce vingt-cinquième jour,

Le Christ enfin est né !

 

Catherine Escarras © : 1998

 

* « petitou » = enfant en Provençal

** « lou païs » = le pays .

Haut

LES FETES DE NOEL (acrostiche)

 

 

L' Automne bien installé, descendent les feuilles mortes,

E t les blanches allées, se décorent jusque aux portes !

S ous les sapins déjà, mille étoiles scintillent

F eux de bengales mêlés aux anges en cohorte !

E t la petite fille toute encapuchonnée

T end les mains vers la grande cheminée

E n attendant demain, jour béni et serein

S cintillantte de bonheur, et riant de bon cour !

D es sabots dans le ciel, et s'ouvrent les nuées,

E n descend un bonhomme tout rouge, la barbe immaculée

N on sans une grande et pompeuse majesté !

O n attend, pas un souffle

E t dans la crèche bientôt Jésus sera né,

L e sauveur des âmes et de l'humanité !

 Catherine Escarras © : jeudi 10 décembre 1998

Haut

EPIPHANIE

 

La neige tombe, le froid mord,

La nuit est là, le jour meurt,

Au ciel, mille étoiles scintillent,

Pour annoncer le renouveau,

Dans la crèche, Jésus respire,

Il a sept jours, et tout est beau.

Malgré le froid, malgré la neige-

Ils avancent, à petits pas,

Ils cherchent guidés par le ciel-

Celui qui leur a été promis,

Le Messie, le Verbe, l'Enfant,

Qui souffrira pour nous le Monde,

Puis les voilà, les bras chargés d'or, d'encens et de myrte,

Melchior, Balthazar et Gaspar,

Ils arrivent, Ils viennent adorer-

Celui qui, promis il est vrai,

Nous délivrera des péchés,

Mais les siècles ont passé,

Et les rois, au lointain-

Pour toujours, s'en sont allés,

D'eux, il ne nous reste plus,

Sur la table, que trois statues,

Trois santons, de moire vêtus,

Ou bien colorés au pinceau,

Une galette mordorée,

Et la couronne, qu'ils ont laissée.

-Oh Noël, et Noëls passés,

Jamais vous ne reviendrez?

Et la Paix qui jadis régnait, -

A jamais, a bien disparu.

Il nous faudrait peut-être y croire

En ce jour proche de L'Epiphanie- où tout doit recommencer !

 

Catherine Escarras © : Décembre 1991

Haut

 

Accueil